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Les circonstances sont neutres

Aujourd'hui, je vous présente une notion essentielle dans ma pratique et celle des gens qui m'inspirent. Essentielle pour se réapproprier la responsabilité de nos émotions, le contrôle de notre vie et de la manière dont nous la traversons.

Les circonstances sont neutres.


Tout ce qui nous arrive est neutre, avant que nous choisissions que ce soit teinté de manière positive ou négative.

Par circonstances, j'entends : tout ce qui nous est extérieur, sur lequel nous n'avons aucun pouvoir, tout ce que nous ne pouvons pas changer (et je vous dirais un jour, que la seule chose que nous pouvons changer est nous-même).

Les circonstances sont des faits qui peuvent être prouvés. Ce qui se présente, se présente : nous ne pouvons rien y changer. Ce que nous pouvons changer, c'est le regard que nous choisissons de porter dessus.

La météo : neutre. L'état économique du pays : neutre. Ce que vous a dit votre chef ce matin : neutre (il l'a dit, vous n'avez aucune influence dessus). Les embouteillages ce matin : neutre. Le bouquet de fleur offert par votre ami-e : neutre. Ce mail que vous avez reçu : neutre.


Souvent, le regard que nous portons sur les choses s'est construit au cours de notre vie et a été influencé par notre histoire personnelle, les valeurs que la société essaye de nous imposer, les prétendues normes sociales, religieuses etc. Il est alors très facile de traverser la vie en adoptant un consensus inconscient sur ce qui est positif et ce qui est négatif. Lorsque nous faisons cela, nous laissons les « autres » décider de la teinte que prend notre journée, notre semaine, notre vie.

Nous ne sommes pas aux commandes, nous avons renoncé à notre pouvoir individuel.


Si je prends l'exemple de nos représentations des corps. Un corps est un corps. On peut le peser, on peut le mesurer, le prendre en photo. Nous avons tous le notre avec lequel, très souvent, nous ne nous entendons pas très bien, nous ne le trouvons pas beau. Alors qu'il y a d'autres personnes pour le trouver beau, pour le désirer. Pourtant, notre corps reste le même : il est considéré comme moche à 7h45 et désiré à 7h50 alors qu'il n'a pas changé. Les normes de beauté ont évolué au cours des siècles et ce que la société (et donc beaucoup d'entres-nous) considère comme un corps beau aujourd'hui, était vu comme un corps malade il y a plusieurs décennies. La forme du corps n'a pas changé, seul le regard que nous portons dessus a changé.


Si nous parlons de la météo : la pluie est la pluie : pour certaines personnes elle est synonyme de bienfaits, pour d'autres de mauvaise journée. Pourtant, la pluie est de l'eau qui tombe du ciel : la même pour tout le monde.


Nous avons beaucoup de pensées que nous considérons comme des vérités, alors que ce ne sont que des pensées, pas des faits, pas des circonstances.

« Je suis vieille » n'est pas un fait, c'est une pensée. J'ai 41 ans est un fait. Certains trouverons que c'est vieux, personnellement, je pense que c'est le meilleur âge ! (jusqu'à l'année prochaine ;) ).

« Il fait froid » est une pensée, il fait -15°C est un fait.

« Il m'a insulté » est une pensée. « Il m'a écrit que j'étais incapable » est un fait : à vous de penser que c'est négatif ou que c'est neutre parce que vous ne vous sentez pas concerné.

Une des premières étapes pour grandir, évoluer, est de prendre conscience que le monde n'est pas contre nous, il ne nous envoie pas des épreuves terribles.


Le monde tourne comme il doit tourner.

Rien n'est intrinsèquement positif ou négatif.


Les faits sont la réalité, et nous ne pouvons pas lutter contre elle. Tous les grands penseurs nous le disent depuis toujours : la paix et le bonheur résident dans le moment présent, dans l'acceptation de ce qui est. Le refus, l'opposition n'amènent à rien. En considérant la réalité, les faits, les circonstances comme neutres, et en choisissant notre manière de les considérer, nous reprenons le pouvoir sur nos vies, et sur la trajectoire que nous voulons lui donner (pour éventuellement faire évoluer cette situation de départ si nous choisissons qu'elle ne nous convient pas).

Par là, je ne veux pas du tout dire que nous devons tout considérer comme positif. Il n'est absolument pas question de cela. Notre expérience humaine est faite de joie et de tristesse. Les Maassaï disent que tout fonctionne par paire : le bonheur/ le malheur, le jour/la nuit, tout est complémentaire.

Ce que je vous propose, c'est plutôt de prendre conscience que le point de vue que nous portons sur le monde est optionnel, et que donc nous pouvons le choisir consciemment.

Je peux choisir de penser que la pluie est un cadeau.

Je peux choisir de penser que cet email n'est pas destiné à me désarçonner.

Je peux être d'accord pour me sentir infiniment triste de la disparition de cet être que j'aimais.

Je peux être d'accord pour me sentir en colère face à cette situation.

Je suis d'accord pour penser que le viol est une horreur.


Toutes les pensées et les émotions sont acceptables ; seulement, elles sont optionnelles et c'est à nous de les choisir. A nous : pas à la société, pas à notre entourage, pas à nos parents ou nos enfants, pas à notre directeur : à NOUS, en fonction de ce que nous voulons vivre, de la personne que nous avons envie d'être, et nous sommes libres de les faire évoluer au cours du temps...


En tant qu'être humain (mais peut-être ne sommes nous pas les seuls ;) ) nous avons la faculté de nous observer penser et agir, alors utilisons là. Observons si nous aimons les pensées que nous portons sur ce que le monde nous propose ou si nous pourrions en avoir d'autres.


Et vous, que pensez-vous du paysage en photo? Peut-être vous refroidit-il? Personnellement, j'adore ce genre d'ambiance, je m'y sens très créative.



Quelles sont vos pensées que vous avez intégré comme des circonstances ?


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