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Mardi environnement - Ecoanxiété

Bon, j'avoue, on a fait plus vendeur comme titre ! Si tu me suis, tu sais que depuis plusieurs mois, j’ai ressenti un appel à me replonger dans des sujets environnementaux. J'ai donc décidé de créer la rubrique Les mardis de l'environnement, dans laquelle je viendrai de partager tous les 15 jours un sujet d'environnement. L'idée est de partager des chiffres, des connaissances et d'échanger en commentaire, tu auras toi aussi sûrement des choses intéressantes à me faire connaitre, des idées à partager.


Eco-anxiété mon amour


Le premier sujet d'environnement qui m’a interpelé a été l’impact du numérique. Dès que j’ai été face à ce sujet (je t'en parle bientôt), j’ai senti l’anxiété monter dans mon corps, chez moi, elle se présente comme un coup dans le ventre qui se diffuse lentement à l’ensemble de mon corps, comme un poison dans les veines. Ça monte à mes épaules, à ma gorge.

Cette semaine, je me suis replongée dans l’impact de la pollution lumineuse : même topo.

Rajoute la-dessus le rapport du GIEC, les résultats des élections et BOUM.


Cette angoisse, cette impression d’être prise dans un piège où le moindre de mes comportements aura un impact sur la planète, je ne la connais que trop bien. Elle m’a assailli pendant des années, et c’est cette raison qui m’a fait quitter mes précédents emplois dans le milieu du développement durable. J’avais l’impression que j’allais en mourir à petit feu. J’avais l’impression que je passais mon temps à avoir des discussion au final inutiles face à l’énormité de l’enjeu.

Chaque nouvel achat devenait source de panique, d’études pendant plusieurs jours pour trouver la solution « la moins pire », de crises internes, de sentiment d’être totalement inadaptée à la société dans laquelle on vit, de mails enflammés à mes amis proches pour partager avec elleux mes questionnements et mon désarroi.



Ce qui a changé


Quand il y a quelques semaines, j’ai recommencé à ressentir cette forme d’anxiété, j’ai observé que je n’avais pas la même réaction. (Ouf ! Le travail que j’ai fait sur moi-même ces dernières années porte ses fruits;) ).

J’ai réalisé que j’étais assez rapidement capable de prendre la position de l’observateur et prendre du recul par rapport à mon émotion. Que j’étais capable de la décrire, de la nommer et assez rapidement d’identifier la pensée de départ qui a distillé le poison dans mon corps.

La première fois que j’ai ressenti que l’observatrice en moi prenait le dessus, j’ai ressenti un grand soulagement, une porte de sortie, comme une opportunité que je n’avais pas vu jusque là. J’ai ressenti que je pourrais vivre les choses autrement, envisager les choses autrement.


J’ai pu me dire « je ressens de l’anxiété parce que je pense que l’impact est tellement énorme ». J’ai pu me dire « c’est de l’anxiété qui vibre dans mon corps ».

J’ai pu continuer ma journée en me rappelant que cette vibration désagréable, c’était de l’anxiété due à une pensée que j’avais...et tu sais quoi, il se trouve qu’en ayant la place de vibrer, elle n’a pas vibré très longtemps.


Je n’y ai pas réagis, j’ai pu y répondre.

J’ai pu m’interroger sur « ok, qu’est-ce que je veux en faire ? Qui je désires être face à cette circonstance ? Qui je veux être dont je serais fière ce soir, demain, dans 10 ans ? ».

J’ai mis en place certaines actions, j’ai créé des liens pour réfléchir au sujet. J’ai décidé de créer cette rubrique environnement.


Mettre de la conscience en douceur


Je commence par te parler de ce sujet, parce que dans cette rubrique, je vais te partager certains états des lieux , certains chiffres de l’impact de nos activités humaines sur la planète et donc sur nos capacités futures à y vivre.

Je crois que la qualité de notre avenir dépend de notre capacité à changer, collectivement et donc individuellement. A l’heure où j’écris ces lignes (avril 2022 entre les tours des élections présidentielles) il est évident que notre prochain président (je n’ose pas le mettre au féminin) ne mènera pas une politique à la hauteur de l’enjeu. C’est donc sur nous que repose la force d’action.


Je te parle de cette anxiété pour inaugurer ce chapitre, parce que certains de nos comportements vont devoir changer et que ça peut faire flipper. On peut avoir l’impression de renoncer à quelque chose, à notre confort par exemple.

Je t’invite à réfléchir à une pensée alternative qui peut te motiver.

Par exemple, dans les périodes où je décide d’arrêter le chocolat et le café, je peux avoir l’impression de me priver. J’invite alors la pensée que l’arrêt du chocolat et du café va faire du bien à mon foie et va me permettre d’être en meilleure santé, de gagner en énergie.

Les émotions ne sont pas du tout les mêmes.


Le monde dans lequel nous vivons nous bombarde sans arrêt de publicités, les tentations sont partout. Un jour j’ai entendu quelqu’un dire « du moment où on entre dans un hypermarché, on est foutu » : tout y est fait pour qu’on consomme.

Je t’invite, dans ce cheminement, à prendre conscience de l’organisation de la société : du tout informatique, du tout digital, du toujours plus fort, toujours plus vite.

Est-ce que c’est une raison pour ne pas s’interroger sur nos modes de vie, nos consommations ? Non.e Paris aux heures de pointes : tu te fais marcher dessus par le train de personnes derrière toi.


Est-ce que c’estune raison pour ne pas s’interroger sur nos modes de vie, nos consommations ? Non.

Par contre, c’est une raison pour le faire avec beaucoup de conscience. Le seul fait de s’interroger est déjà une étape en soi. L’idée n’est pas de tomber dans un schémas de penser maltraitant envers soi ou ses proches où on se sent pris au piège, où on ne sait pas quoi faire, où on se juge et juge les autres (crois-moi, j’ai été cette personne casse-couille qui faisait des réflexions à tout le monde, ça ne fait pas avancer les choses).


Je t’invite à chaque étape de ton questionnement à toujours revenir à ton corps :

  • Qu’est-ce qui vibre ?

  • Quelle émotion est-ce ?

  • Quelle est ma pensée qui créé cette émotion ?

  • Comment est-ce que je décides d’y répondre ?

Parfois, tu feras le choix « ecolo », d’autre fois, tu ne feras pas le choix écolo. C’est ok, c’est parfait. Chacun.e son chemin, nous avons TOUT.E.S nos contradictions, dans ce domaine comme dans tous les autres.

Prendre ce temps de questionnement sur ton impact, sur ton prochain acte d’achat, d’écouter tes émotions, questionner ce qui est présent pour toi est déjà un pas énorme en soi.

Alors dans les articles environnements qui suivront, je t’invite vraiment à partager tes réflexions, tes découvertes, tes interrogations...c’est ensemble qu’on avancera.

J'ai hâte de cheminer avec toi.




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