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Comment jouer dans sa propre équipe?

Aujourd’hui, je voudrais illustrer cette idée et envisager différentes manières dont nous pouvons prendre soin de nous, au sens de nous auto-soutenir. J’emprunte cette expression de « rester dans sa propre équipe » à Clotilde du génial podcast « Oui, change ma vie » : vous pouvez écouter tous les épisodes si vous ne les connaissez pas ; Clotilde est une immense source d’inspiration.

J’aime beaucoup cette expression qu’elle utilise car je trouve qu’elle traduit bien l’idée de se soutenir soi-même, dans un sens plus grand que notre moi.


Lorsque nous échangeons avec des ami.e.s sur les difficultés que nous rencontrons mutuellement, il peut y avoir un moment ou l’un.e ou l’autre dit quelque chose du style « Mais pourquoi tu acceptes ça ? Pourquoi tu n’as pas mis fin à cette conversation ? Pourquoi tu n’es pas juste partie ? Pourquoi tu t’impose ça ? »...Toutes ces phrases et les remises en question qu’elles soulèvent nous semblent évidentes lorsqu’on parle à notre meilleur.e ami.e...mais si nous retournons la situation, qu’aurions nous fait, nous ? Nous serions nous respecté.e et mis fin à cette situation inconfortable ? Aurions nous osé refuser cette proposition parce que nous avions besoin d’être seul.e, ou avions simplement d’autre priorité ? Aurions-nous su dire non ou stop ?


Pourquoi est-il si difficile pour nous de nous appliquer les conseils que nous trouvons si évident lorsqu’il s’agit de notre meilleur.e ami.e ? Pourquoi nous considérons-nous aussi durement ? Combien de fois prononçons nous des petites phrases à priori anodines du style « C’est l’histoire de ma vie », « Évidemment, j’ai raté ___ (complétez : la cuisson des pâtes, la robe que je viens de coudre, ce mur que je viens de peindre) », « Voilà, j’ai encore grossi, bien fait pour moi, grosse vache »….Tolérons nous que notre meilleur.e ami.e s’auto-dévalorise en permanence comme çà ? Non ! Alors pourquoi le tolérons nous de nous-même ?

Une réponse pourrait être : parce que nous voulons être parfait.e...ahah ! Intéressant ! Pourtant nous sommes très souvent d’accord pour dire que personne n’est parfait...donc, nous voulons être meilleur.e que les autres ? J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par la mauvaise : nous ne sommes meilleur.e.s que personne et nous ne le serons jamais, car (la bonne nouvelle) nous sommes tous parfait.e.s exactement comme nous sommes.


Alors aujourd’hui je vous propose d’essayer de changer notre point de vue sur nous même...car l’auto-dénigrement, l’auto-flagelation, ne change rien à la situation d’origine et ne fait que rajouter du drame au drame. Lorsque une situation ou notre réaction à une situation ne nous convient pas, nous pouvons choisir de l’utiliser pour grandir, pour évoluer, si nous en avons envie, ou à minima choisir de ne pas l’utiliser contre nous-même.

Comment faire ?

La première étape est, une fois de plus, l’observation : apprenons à identifier toutes les fois où nous nous sabotons, où nous sommes nous même la main qui nous tient la tête sous l’eau. Écoutons toutes les petites phrases mesquines « J’ai un mental de chips », « J’ai une sale gueule », « Avec ma maladresse légendaire, pas étonnant que …. » Apprenons à les entendre et, encore une fois, faisons « pause », et prenons le temps de nous sourire à nous même.

La seconde étape que je vous propose de tester est de nous parler, comme si nous étions notre meilleur.e ami.e... « Dis-donc ma jolie, tu as vraiment l’air fatiguée aujourd’hui, prends soin de toi, offre toi de te coucher tôt ce soir », « Et, ma poulette, Ok, ça ne s’est pas passé comme tu pensais...mais tout va bien, observe, comprends et la prochaine fois tu feras mieux, ou pas, et ce n’est pas grave »...Lorsque nous changeons la manière dont nous nous considérons, nous nous soutenons, nous nous donnons de la douceur et de l’amour à nous-même...Nous jouons dans notre propre équipe….et c’est essentiel, car qui d’autre que nous peut le faire ?


Lorsque nous planifions un temps de repos, un temps avec nous-même ou avec des personnes très chères, un cours de yoga, une séance de cinéma, bref un temps qui nous est important parce que nous en avons envie pour recharger les batteries, ne laissons rien nous détourner de ce moment privilégié. C’est un rendez-vous que nous prenons avec nous même. Si nous avions rendez-vous chez le dentiste, nous n’annulerions pas ? Alors n’annulons pas les temps que nous prenons pour nous, et ce, quelle que soit la nature de ce temps. Nous trouvons ça génial quand notre ami.e s’offre le temps d’un massage ! Trouvons ça génial de nous offrir une heure à lire une BD, ou un hammam ou 3 fois 15 minutes quotidiennes pour faire des exercices de bien-être.

Lorsque je dis à mes clients « Tu es la personne la plus importante de ta vie », ils ont souvent un mouvement de recul, un petit rire nerveux...et pourtant, je le pense du fond de moi-même. Nous sommes, chacun de nous, la personne la plus importante de notre vie. Ce n’est pas de l’égoïsme...et ce n’est pas négociable. Qui d’autre que nous-même peut prendre soin de nous ? Personne. Choisir que nous sommes la personne la plus importante et que notre bien-être est notre priorité n°1 nous permet d’être présent au monde. Car si nous savons nous nourrir nous-même, si nous savons prendre soin de nous, nous sommes ancrés, solides, indépendants émotionnellement, notre lumière brille. Et, dans cet état là, nous sommes disponibles, vraiment disponibles pour le monde qui nous entoure. Nous n’avons pas peur d’être envahi car nous savons nous arrêter au bon moment, nous savons respecter nos limites.


N’oubliez pas : vous êtes la personne la plus importante de votre vie. Ce n’est pas négociable.

Quelle est la prochaine action que vous allez réaliser pour soutenir cette personne ?


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